Aujourd’hui, environ 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde. Le secteur textile représente la deuxième industrie la plus polluante au monde (notamment avec le Fast fashion ), elle émettrait chaque année environ 12 % des émissions totales de Co2 et 4% de l’eau potable disponible dans le monde est utilisée pour produire nos vêtements…
La production textile se retrouve enfermée dans un schéma de production archaïque, tournant autour du désastre environnemental, avec le fameux » je consomme, je produis, je jette ».
L’un des meilleurs exemples pour illustrer ces propos c’est le mouvement de la « Fast fashion ».
La Fast Fashion « la mode rapide »
En définition,
« La fast fashion est un segment de l’industrie vestimentaire qui se caractérise par le renouvellement très rapide des vêtements proposés à la vente, plusieurs fois par saison, voire plusieurs fois par mois. «
Son but est de produire en masse et en un temps record. À son apogée, certaines marques sont passées de 2 collections à 12 par an. L’objectif étant d’être accessible aux plus petits budgets tout en étant à la pointe de la mode afin d’inciter au maximum le consommateur à acheter.
Bref, tu te doutes bien que tout ceci a des coûts. Notamment sur notre très belle planète bleue…
Tout d’abord avec l’exploitation massive de ressources non renouvelables. Mais aussi avec l’usage intensif d’eau (notamment pour fabriquer nos jeans ) et de produits chimiques pour la culture du sol. (On oublie aussi l’alimentation des animaux élevés pour leur cuir ou leur laine.)
Enfin, on peut aussi parler du coton qui est également la principale culture consommatrice de pesticides au monde ( à noter que sa production nécessite d’importants volumes d’eau douce) .
À tout cela, s’ajoute bien évidemment la main d’œuvre et là on passe vraiment « du côté obscur de la force ».
On se retrouve souvent face a des conditions de travail inhumaines, avec des marques qui profitent de populations pour fabriquer à moindre coûts ( on vous met le lien d’un article très intéressant à ce sujet.
« Selon un rapport de l’ODI, au Bangladesh 50% des enfants âgés de 14 ans travaillent, 2/3 des filles travaillent dans des usines textiles ( certaines font jusqu’à 64 heures par semaine). «
Les alternatives éthiques
Bref, la production textile ça fait quand même pas rêver. Toutefois, on arrive à une ère où des alternatives nous sont accessibles. Quand on voit en Europe qu’on se débarrasse de 4 millions de tonnes de textile, dont 80 % sont jetés avec les ordures ménagères et finissent par être enfouies ou incinérées. 10 % des vêtements sont revendus en seconde main et portés une nouvelle fois et les 10 % restants sont recyclés. On commence à se dire qu’il est urgent de trouver des alternatives.
Dans un premier temps on peut vous parler de certaines marques éthiques, notamment celles qu’on apprécie tout particulièrement chez Moitié Moitié :
- Asvalte : Marque hyper chouette qui fait marcher les producteurs locaux pour fabriquer ses vêtements. Dans la grande majeure partie, les vêtements sont fabriqués en France. Certes, c’est un peu cher, mais vous pouvez retrouver des vêtements de haute qualité !
- Liège évasion : une petite maroquinerie en ligne qui tire sa différenciation du caractère écologique de ses produits, des sacs en liège. Du cuir végétal pour une mode toujours plus éthique.
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Mais aussi et surtout de l’engouement pour la seconde main ( il faut bien qu’on fasse notre pub à un moment sur la seconde main). Donc rendez-vous sur le shop de Moitié Moitié.
Vers un changement ?
En tout cas on espère, mais si on s’intéresse aux chiffres, on voit quand même une avancée dans les changements de consommation. On peut déjà voir qu’il est prévu qu’en 2023 le marché de la seconde main dépasse celui de la Fast fashion. Autre point positif : les lois sur l’économie solidaire qui vise a arrêter l’incinération des vêtements et l’obligation de recycler pour les grandes marques.
Bref, peut être que nous pouvons espérer un monde meilleur dans les prochaines années !